CROIX DU TEMPLE
La croix des templiers a évoluée au fils des influences. Les divers ordres de l’époque des croisades eurent chacun sa propre interprétation de la croix chrétienne. Son aspect visuel peux varier d’une époque a une autre, d’une région a une autre, d’un ordre à un autre, tout du moins jusqu’à la naissance et l’organisation officielle de l’ordre du temple, un ordre central. Cependant certains de ses aspects visuels restèrent invariablement les mêmes, ainsi que sa signification et sa symbolique pour ceux qui la portaient.
FORMES DE CROIX
Quiconque connaît l’histoire du christianisme sait que le symbole de la croix a été utilisé de différentes manières. Même avant l’époque des croisades, il y avait des histoires de croix apparaissant miraculeusement sur les vêtements d’individus particulièrement dignes.
Il n’y aurait rien de plus approprié pour les armées en croisade que de mettre en avant des croix comme distinction visuelle.
L’abbé Guibert dans son “Histoire de Jérusalem” nous dit que le pape Urbain II est à l’origine de la première croisade en lançant, le 27 novembre 1095, l’appel de Clermont. Ce 159e pape de l’église catholique a institué le signe de la croix, à la fois comme un indicateur de distinction militaire et un symbole qui aiderait les chevaliers chrétiens à combattre avec plus de valeur pour la cause de Dieu. Il a ordonné que la figure de la croix soit découpée dans n’importe quel matériau et cousu sur les tuniques et les manteaux des membres de l’expédition.
Fulcher de Chartres écrivit : « Ô, comme il nous convenait et comme il nous était agréable de voir ces croix, cousues de soie ou d’or, ou faites de n’importe quelle étoffe, que les Pèlerins, suivant l’ordre du Pape, façonnés sur leurs épaules après s’être engagés à se lancer dans cette marche ».
Après que les Francs de la première croisade aient capturé Jérusalem au califat fatimide en 1099, de nombreux chrétiens firent des pèlerinages vers divers sites sacrés en Terre Sainte. Bien que la ville de Jérusalem soit relativement sécurisée sous contrôle chrétien, le reste des États Croisés (ou États latins d’Orient, ou Outremer) ne l’est pas. Des bandits et des brigands, en maraude, s’attaquaient à ces pèlerins chrétiens, qui étaient régulièrement massacrés, parfois par centaines, alors qu’ils tentaient de faire le voyage depuis la côte de Jaffa jusqu’à l’intérieur de la Terre Sainte.
En 1119, le chevalier français Hugues de Payens approcha le roi Baudouin II de Jérusalem et Warmund, patriarche de Jérusalem , et proposa de créer un ordre religieux monastique catholique, militaire, pour la protection des pèlerins.
Sa demande est acceptée en janvier 1120, et ainsi naquit l’ordre des Templiers.
À cette même époque, un autre ordre déjà présent à Jérusalem depuis 1048, l’ordre des Hospitaliers, se joignit également à cette effort de protection martiale en créant une branche militaire formée de chevaliers et de sergents. Les Hospitaliers, ou l’ordre de l’hôpital de Saint Jean de Jérusalem, étaient issus de la fondation d’un hospice à Jérusalem, dédié à Saint Jean Baptiste, pour abriter et soigner les pèlerins et autres nécessiteux.
ET VOICI DONC LES DIVERSES CROIX DES TEMPLIERS
Même si la première croisade en Palestine voyait les croisés sans uniforme distinctif particulier, ceux-ci arboraient tout de même, pour la plupart, des croix chrétiennes “bricolées” sur leur vêtements.
C’est en 1128, que le pape Honorius II accorda aux Templiers le droit d’utiliser des manteaux blancs pour la distinction et comme symbole d’innocence, mais sans croix.
Puis, le pape Eugène III institua le port de la croix rouge par les Templiers en signe de martyre. Bien que ce choix ne se révèlera pas exclusif dans le temps.
Les Hospitaliers quand à eux, étaient vêtus de noir ou sombre, avec une croix plutôt blanche.
Avec le temps, ce symbole a pris une autre signification : la croix rouge est devenue synonyme de l’ordre du Temple lui-même. On sait que les Templiers étaient très fiers de leur organisation et de son uniforme.
L’ordre œuvra ainsi officiellement dès 1129, pour la protections des pèlerins venues d’Europe dans cette région dangereuse, et mena des actions militaires de reconquête à travers des parties du monde judéo-chrétien sous emprise de la colonisation arabo-musulmane.
Introduite en 1147 donc, la “croix de vermeille”, la croix pattée rouge était connue de tous.
La forme spécifique de la première croix templière n’était alors pas si importante. Compte tenu de l’humilité des Templiers et de leur désir d’éviter l’ostentation, une simple croix de deux traits égaux se croisant était la plus susceptible d’être, à l’époque, utilisée.
Mais cela changea rapidement avec la nécessité de distinction des diverses origines et tendances au sein de la chrétienté, les influences étaient multiples.
La naissance officielle de l’ordre étant issue d’une longue tradition de divers guerriers chrétiens ( les croisés ), eux même issues de différents pays européens a travers plusieurs siècles, sans organisation claires et officielle pour certains, différentes croix étaient alors représentatives de l’ordre et de ses missions de protections et de reconquêtes.
Elles avaient toutes en commun le fait d’être rouge, mais dans une volonté de symbolique claire.
Les ordres du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem ou ordre souverain de Malte, de Calatrava, de Saint-Jacques-de-l’épée, des Chevaliers Teutoniques, etc.., eurent tous leur croix particulière lors des croisades, puis influencèrent les ordres qui les succédèrent.
En 1147, le pape Eugene III, sous l’influence de Robert IV le Bourguignon dit Robert de Craon, deuxième maître de l’ordre, décida de rendre officielle la croix pattée rouge, en hommage au blason de Hugues de Payens, comme symbole héraldique de l’ordre du temple.
LES PRINCIPALES CROIX DES TEMPLIERS ET ORDRES ASSIMILÉS
1. LA CROIX GRECQUE
Également connue sous le nom de crux immissa quadrata, la croix grecque a des bras de longueur égale, semblable à un signe plus. Elle a été particulièrement utilisée par l’Église orthodoxe orientale et le christianisme primitif.
Dans l’Antiquité, la croix était utilisée comme symbole non seulement religieux mais aussi artistique. Elle a été utilisée comme motif dans les ornements, les vêtements, les bâtiments, les bijoux, etc… On ne sait pas exactement quand la première croix a été créée. La croix grecque était également utilisée par les Égyptiens; cependant, ils l’utilisaient dans les vêtements ou les bijoux, tandis que la croix égyptienne à des fins religieuses était l’ankh. Il est également appelé Tetractys et était considéré comme un symbole sacré pour les pythagoriciens, les adeptes de Pythagore de Samos. Ses bras égaux symbolisaient les quatre éléments principaux de la nature ; air, feu, eau, terre. Les pythagoriciens y prononcent également leurs vœux, car elle est également liée à leur principe de base de l’harmonie des nombres et par extension, de l’harmonie de l’univers.
En géométrie, la conversion de la croix grecque en un carré, en soi déjà tout un symbole, peut nécessiter l’emploi de procédés ingénieux. Ce procédé s’appelle une dissection.
La dissection géométrique est un véritable puzzle qui nous suggère le caractère infini et sensé des lois de la Nature, lois qui permettent l’enfermement ou la libération, avec ou sans la notion de sacrifice.
2. LA CROIX DE JÉRUSALEM
La croix de Jérusalem se compose d’une grande croix centrale avec quatre croix grecques plus petites dans chaque quadrant. Également connue sous le nom de croix des croisés, la croix de Jérusalem remonte aux XIe et XIIe siècles lorsque les croisés ont capturé Jérusalem en 1099, établissant le christianisme dans la région, à l’époque contrôlée par les forces musulmanes. L’un des chefs des croisades, Godefroy de Bouillon, fut le premier à utiliser la croix de Jérusalem comme symbole distinct du nouvel État croisé connu sous le nom de royaume latin de Jérusalem. De Bouillon croyait que la croix symbolisait Jésus-Christ et la ville de Jérusalem qui est la racine du christianisme.
Même après le renversement de l’État croisé en 1291, la croix est restée un symbole de Jérusalem pour les chrétiens et est devenue l’emblème du très estimé Ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Aujourd’hui, la croix de Jérusalem reste l’emblème de l’Ordre et le symbole de tous ceux qui œuvrent à la préservation du christianisme à Jérusalem.
La croix de Jérusalem est censée représenter plusieurs choses. Les historiens notent que les quatre croix entourant la grande croix centrale représentent les quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. On pense également que les quatre croix représentent les quatre coins de la terre, dans lesquels Jésus voulait que sa parole soit proclamée par ses disciples. La grande croix symbolise le Christ.
Le design accrocheur de la croix de Jérusalem en fait un choix populaire parmi ceux qui recherchent une façon unique d’exprimer leur foi. Il est parfait pour ceux qui recherchent une croix qui leur rappelle le lien de Jésus avec la Terre Sainte.
3. LA CROIX DE MALTE
La Croix de Malte, formellement adoptée par les Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jeanen 1126 , bien qu’antérieure à cette période, doit stylistiquement sa popularité aux croix utilisées dans les croisades, lorsqu’elle fut identifiée comme le symbole du guerrier chrétien.
Ses huit pointesdésignent les huit obligations ou aspirations des chevaliers, à savoir: vivre dans la vérité, avoir la foi, se repentir de ses péchés, faire preuve d’humilité, aimer la justice, être miséricordieux, être sincère et sans réserve, et endurer la persécution.
Le lien entre la Croix de Malte et le territoire a été forgé avec l’arrivée des Chevaliers à Malte en 1530. À ce moment-là, la Croix était devenue le symbole établi de l’Ordre, et alors que les Chevaliers s’efforçaient d’apposer leur empreinte sur ces îles à travers leurs inspirations, prouesses architecturales et mécénat des arts, la croix maltaise a donc signé la signature de ce glorieux héritage. La croix se retrouvait sur les armoiries, les palais, les hôpitaux, les entrées et les portes de divers forts et tours, sur les fortifications ainsi que sur les pièces de monnaie, les canons, les monuments, les églises, les peintures et les fresques, les meubles, l’argenterie et les bijoux.
4. LA CROIX PATTÉE DES TEMPLIERS
La forme de la Croix pattée (croix aux pieds) apparaît très tôt dans l’art médiéval, par exemple dans une reliure de trésor en métal offerte à la cathédrale de Monza par la reine Theodelinda, décédée en 628. Également la couverture des Évangiles de Lindau à la Morgan Library, datant du VIIIe siècle.
Ses origines plus anciennes demeurent un mystère. Il y aurait des traces très anciennes chez les Dogon du Mali, dont les Templiers connaissaient bien la religion et la culture intriguantes.
Une croix pattée Dogon aurait été retrouvée au-dessus d’une caisse en bois rectangulaire appelée « imizi koro« , utilisée traditionnellement pour la construction d’habitations, et qui servait de symbole de la construction ou de la création du monde.
Mais celui qui a donné la croix pattée aux Templiers n’en demeure pas moins Hugues de Payens, chevalier champenois, fondateur et premier maître de l’Ordre du Temple.
5. LA CROIX FLEURONNÉE
Dans le langage héraldique, on dit d’une croix qu’elle est fleuronnée si les extrémités de chacun de ses montants se termine par une fleur, laquelle évoque aussi les fleurons des couronnes. Certains auteurs estiment que si le fleuron terminal présente la forme d’un bouton de fleur, on parle alors de croix fleuronnée, mais si les pétales de la fleur sont épanouis sous forme de tierce-feuille, on décrira alors l’objet comme une croix fleurdelisée (on parle aussi de croix florencée), quand bien même la fleur de lys n’est évoquée que par la moitié sortante des pétales. Mais la plupart des auteurs estiment que la distinction est subjective et que l’expression est issue de la même intention.
Elle prend aussi le nom de croix fleurdelisée, parce que ses branches se terminent comme le bâton ou sceptre de l’escarboucle de Clèves.
Les Croix fleuronnées se rencontrent fréquemment dans les armoiries espagnoles.
6.LA CROIX MOLINE
La Croix Moline, parfois appelée croix pattée à pointes rentrées, tire son nom du fer de moline ou croûte de moulin.
En fait, le nom dérive de sa forme, qui ressemble à la pince de fer d’une meule, qui supporte la meule supérieure d’un moulin de pierre à grain et porte l’œil qui repose sur l’extrémité de la broche du moulin, « moline« étant l’ancien français pour « moulin« .
Elle fait partie d’une des variétés de charge héraldique « fer de moline« , dont les pointes fourchues s’arrondissent cependant un peu plus avec la Croix cercelée et la Croix d’ancre, ou croix ancrée, par exemple.
Le symbole héraldique Croix Moline est à l’origine de conception française.
Elle remonte au 5e siècle. La Croix Moline était associé à l’Église chrétienne et a été utilisé pour identifier divers ordres militaires chrétiens au cours de plusieurs des croisades.
Avec l’invasion normande de 1066 en Angleterre, la Croix Moline sera également adapté plus tard par plusieurs familles nobles anglaises bien connues. Méme si sa couleur a pu varier dans le temps, le blanc, l’or et le rouge étaient les plus populaires.
Dans l’héraldique européenne, la Croix Moline marquait le huitième fils.
Les interprétations de la Croix Moline varient. Selon certains, elle symboliserait « l’inverse mutuel de la société humaine », certainement en référence au paradoxe des croûtes de moulin convergentes, aux extrémités divergentes.
7. LA CROIX DE SAINT JACQUES DE L’ÉPÉE
La Croix de Saint Jacques (Santiago en espagnol) a son origine avec la fondation de l’Ordre des Chevaliers de Saint Jacques en 1170, puisqu’elle en était le symbole distinctif. Son nom vient de l’apôtre Saint Jacques, Santiago, le saint patron de l’Espagne.
Les objectifs de l’Ordre de Saint Jacques étaient de protéger les pèlerins le long du Chemin de Saint Jacques de Compostelle et de leur fournir un abri, de la nourriture et une aide spirituelle. De plus, ils étaient également chargés de repousser les musulmans dans la péninsule tout en défendant les troupes chrétiennes.
En 1175, le pape Alexandre III approuva les règles de l’Ordre qui incluaient l’adoption de la croix rouge comme symbole d’identification de l’Ordre de Saint Jacques. Finalement, la croix a été introduite comme symbole sous la forme d’une épée et d’une invocation de son vœu à l’apôtre Jacques.
Il existe plusieurs théories sur les raisons pour lesquelles l’Ordre de Saint Jacques a adopté la croix rouge. L’un d’eux assure qu’il faut remonter à l’an 844, lors de la bataille de Clavijo. La légende raconte que dans cette bataille des Maures et des Chrétiens, l’apôtre Jacques est apparu sur un cheval blanc, portant un drapeau blanc avec une croix rouge et a aidé les chrétiens.
D’autres en recherchent l’origine dans les croisades, où les chevaliers portaient de petites croix à la partie inférieure aiguisée pour les ancrer au sol.
Comme mentionné précédemment, la Croix de Saint Jacques est un symbole bien connu qui a la forme d’une croix et d’une épée et est empli d’une couleur rouge intense. Sur les bras et sur la poignée est représentée la fleur de lys, un symbole commun du Moyen Âge qui fait allusion à l’honneur des chevaliers.
Tout comme il existe plusieurs théories sur la raison de l’adoption de la croix rouge par l’Ordre de Saint Jacques, il existe également plusieurs théories sur sa signification.
La théorie la plus répandue dit que sa double condition de croix et d’épée symbolise la défense par les armes de la foi en Christ. Quant à la couleur rouge, il ne fait aucun doute qu’elle représente le sang versé par l’apôtre Jacques lors de son martyre à Jérusalem. Et aussi, le sang versé par l’armée chrétienne pour défendre la foi.
LE SYMBOLE ÉSOTÉRIQUE ABSOLU
La croix est un symbole ésotérique commun à la plupart des traditions, à savoir une représentation du monde horizontal et du monde vertical.
La croix représente la structure spirituelle de l’homme.
Il s’agit de concevoir l’être comme l’alternance d’un état spirituel ascendant ou descendant, croisant perpendiculairement les manifestations de ses possibilités.
Cette structure nous conditionne et nous détermine.
Croix du Christ, croix de Jérusalem, croix de Saint Jacques de l’épée, etc… Nous sommes des êtres intimement liés au divin, en combat perpétuel avec la réalité.
Selon ce principe croisé, ayant dépassé toutes les oppositions qui sont inhérentes à la multiplicité, l’homme transcendant, par sa seule présence, se détache absolument et devient alors maître de toutes choses.
C’est “l’illumination”.
Ayant atteint l’impassibilité parfaite, se retrouvant au centre, la vie et la mort lui sont totalement indifférentes, l’effondrement de l’Univers manifesté ne lui causerait aucune émotion. Car au centre, il est l’Univers, il est Dieu.
LE CODE
Et ces mouvements symbolisés par les croix des templiers, bien au delà d’une expression statique, leur ont permis, en en extrayant la substantifique moelle, de créer un système de codification secrète et d’utiliser celui-ci à des fins pratiques.
A. LE GÉNIE DES TEMPLIERS
Au Moyen Âge, les voyageurs craignaient les bandits.
Transporter de l’argent d’un endroit à un autre sans le perdre, était une préoccupation majeure.
Pour résoudre ce problème, les riches moines guerriers qu’étaient les Templiers, sont intervenus avec leur réseau de châteaux et ont inventé le principe du système bancaire, y compris à l’international.
B. CHÂTEAUX ET CHIFFRES
Pour envoyer de l’argent, il était confié au chevalier du château le plus proche, en échange de quoi était remise une note indiquant le montant déposé.
On pouvait apporter la note dans un château éloigné où le chevalier local l’échangeait contre de l’argent.
Cela n’a cependant pas complètement résolu le problème. Les bandits pouvaient falsifier des billets.
Les Templiers ont alors résolu le problème en utilisant des chiffrements: des algorithmes secrets pour brouiller les messages que seuls ceux qui détenaient le secret pouvaient décrypter.
Seuls les Templiers connaissaient le secret de leur code.
Ce fut le réel début du système bancaire international qui a encore besoin de chiffrement pour fonctionner aujourd’hui.
C. LE SECRET DES TEMPLIERS
Le code des Templiers est basé sur leurs diverses croix.
Il est composé à la base de quatre formes en pointe de flèche. Les Templiers ont créé 25 symboles combinant des triangles et des points, pointant dans les quatre directions des pointes de flèches de la croix.
Chaque lettre de l’alphabet, sauf le “j” qui se joint au “i”, a été remplacée par l’un des symboles en utilisant un modèle facile à retenir.
Mais la complexité du code n’a pas de limite lorsque l’on entre dans les entrailles de la multiplicité géométrique de ces croix, lorsqu’elles sont jointes, et lorsque l’on allie les lettres et les nombres.
Finalement, les croix des Templiers sont de véritables clefs. Des clefs multiples, ouvertes sur des horizons de libération, de foi, de confiance, mais aussi de secrets. Est-ce là un signe de ce que les secrets sont les uniques accès à toute libération, au sens universel du terme?
Quoi qu’il en soit, si vous rencontriez un chevalier Templier aujourd’hui, vous le reconnaitriez à la couleur de sa croix, mais aussi et surtout à la forme de celle-ci.
Et vous n’auriez rien à craindre à le confondre avec un autre ordre chrétien, car tous les chemins mènent à Rome…